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Le bonheur : une exploration de soi

Que signifie être heureux ? Est-ce un éclat de rire partagé, une paix intérieure discrète, ou un simple instant suspendu dans le tumulte du monde ? Est-ce quelque chose que l’on trouve, que l’on crée, ou que l’on apprend à reconnaître ?




Objectif ou conséquence ?


Le bonheur est-il quelque chose que l’on atteint, comme un sommet à gravir ? Ou bien quelque chose qui survient, comme une floraison inattendue dans un jardin intérieur déjà fertile ? Cette question engage une distinction essentielle dans notre manière de penser notre rapport au bonheur.


Nombreux sont ceux qui le conçoivent comme une finalité, un but à poursuivre avec volonté, comme on poursuit une carrière ou un idéal. Cette vision linéaire et volontariste alimente souvent la frustration : plus on cherche le bonheur comme un objet à posséder, plus il semble se dissiper entre les doigts.


À l’opposé, d’autres approches suggèrent que le bonheur n’est pas un objectif en soi, mais une conséquence naturelle d’un état d’alignement. Il naîtrait alors d’un équilibre entre nos pensées, nos choix, notre environnement et nos valeurs profondes. Dans cette perspective, le bonheur ne se provoque pas par la volonté, mais se cultive en créant les conditions de sa germination.


Il ne s’agit donc pas d’en faire une quête obsessionnelle, mais une disposition intérieure à reconnaître ce qui est déjà là. Une forme de présence ouverte, de réceptivité au réel. Le bonheur, dans ce cas, ne serait pas au bout du chemin, mais dans la manière même de marcher.


Une flamme passagère ?


Le bonheur est souvent rêvé comme un état stable, durable, presque permanent. Beaucoup espèrent pouvoir « être heureux » comme on installe une décoration dans une pièce : une fois en place, elle ne bougerait plus. Pourtant, la réalité du vécu humain semble nous dire tout autre chose.


Les émotions, par nature, sont mouvantes. Elles surgissent, se transforment, s’apaisent ou s’intensifient. Le bonheur n’échappe pas à cette loi de l’impermanence. Il peut apparaître sans prévenir, s’épanouir quelques instants, puis s’effacer devant une vague de tristesse ou de doute. 


Cette perspective, loin d’être pessimiste, permet une forme de réconciliation avec la réalité. Elle invite à ne pas s’attacher au bonheur comme à une possession, mais à l’accueillir comme une visite précieuse. L’apprécier sans vouloir le retenir, c’est déjà le vivre pleinement. En ce sens, le bonheur peut se comparer à une respiration : il vient et repart, mais ce sont ces mouvements mêmes qui nous donnent vie.


L’art d’habiter l’instant


Dans cette logique d’impermanence, une idée revient souvent : celle que le bonheur réside moins dans ce que l’on possède que dans la manière d’être présent à ce qui est. Le passé, bien qu’enrichissant, peut devenir une source de nostalgie douloureuse s’il est idéalisé ou regretté. Le futur, bien qu’inspirant, peut enfermer dans l’attente permanente d’un mieux qui ne vient jamais.


Habiter l’instant présent, c’est choisir de se reconnecter à ce qui est vivant ici et maintenant. C’est ressentir la texture de l’instant : un souffle paisible, un regard sincère, une lumière douce sur la peau. Ces détails souvent invisibles dans la course du quotidien peuvent devenir, s’ils sont pleinement vécus, des portes vers une forme de bonheur authentique.


Cela ne signifie pas ignorer les blessures du passé ni renoncer à ses rêves. Mais cela implique de ne pas conditionner son bonheur à ce qui n’est plus ou à ce qui n’est pas encore. Le bonheur se révèle alors comme une aptitude à goûter l’instant, à le vivre avec attention, tendresse et lucidité. C’est une posture intérieure, un choix subtil et souvent à contre-courant, mais profondément transformateur.


L’authenticité comme boussole


Dans une époque marquée par les images idéalisées, les injonctions au bien-être et la comparaison constante, l’authenticité apparaît comme un acte presque révolutionnaire. Le bonheur véritable semble difficilement compatible avec les masques sociaux, les rôles imposés ou les exigences d’une perfection illusoire.


Être authentique, ce n’est pas s’exposer en permanence ni tout dire sans filtre. C’est vivre en accord avec ce que l’on ressent profondément, en respectant ses valeurs, ses limites et ses aspirations. C’est accepter ses zones d’ombre autant que ses élans lumineux. Ce chemin demande du courage, car il confronte au regard des autres et à ses propres peurs. Mais il est aussi une source de liberté intérieure.


Lorsque l’on cesse de jouer un rôle, que l’on se relie sincèrement à ce que l’on est, une forme de calme s’installe. Il ne s’agit plus de poursuivre une image de bonheur, mais de le laisser émerger, parfois discrètement, au cœur même de la vulnérabilité. L’authenticité devient alors une boussole intérieure, orientant vers un bonheur plus humble, plus vrai, et souvent plus durable.



Le bonheur vu par les neurosciences


Au-delà de la philosophie et de la poésie, le bonheur peut aussi être observé à travers le prisme des neurosciences. Le cerveau humain est un organe complexe, façonné pour assurer la survie bien plus que le plaisir. Pourtant, il possède aussi des circuits dédiés à la récompense, à la satisfaction et à l’attachement.


Les études montrent que le bonheur n’est pas uniquement lié à des circonstances extérieures, mais dépend fortement de l’activité neuronale interne. Par exemple, la libération de neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine, l’ocytocine ou les endorphines joue un rôle fondamental dans la sensation de bien-être. Ces substances peuvent être stimulées par des activités simples : le mouvement, la gratitude, la connexion sociale, la méditation ou même le contact avec la nature.


Le cerveau a aussi tendance à développer des habitudes de pensée. C’est ce que les chercheurs appellent la « neuroplasticité ». Plus on cultive des états de calme, de présence ou de joie, plus les circuits associés deviennent accessibles. À l’inverse, des pensées répétitives négatives peuvent renforcer des réseaux de stress ou d’insatisfaction.


Cela ne signifie pas que le bonheur est purement chimique, mais cela montre qu’il est aussi entraînable. Le bonheur ne serait donc pas qu’un don ou un hasard, mais aussi une pratique, une hygiène de vie intérieure, appuyée par des mécanismes biologiques réels.


Thérapies : un soutien vers l’équilibre


Le bonheur n’est pas toujours accessible de manière spontanée. Parfois, des blessures du passé, des schémas de pensée ou des traumatismes empêchent d’y accéder pleinement. C’est là que les thérapies peuvent jouer un rôle précieux, non pas en promettant un bonheur immédiat, mais en accompagnant vers une meilleure compréhension de soi et une libération progressive de ce qui entrave l’épanouissement.


Les approches sont multiples, et chacune propose une voie différente vers le mieux-être :


  • La psychothérapie classique (comme la thérapie analytique ou la thérapie humaniste) offre un espace pour revisiter son histoire et mettre en lumière les conflits inconscients.


  • Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) aident à transformer les pensées automatiques négatives, à développer de nouveaux réflexes mentaux plus sains et plus adaptés.


  • La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) enseigne à accueillir ses émotions sans les fuir, tout en agissant selon ses valeurs.


  • L’hypnose, l’EMDR, ou encore les thérapies brèves offrent des approches ciblées pour soulager rapidement certains blocages ou traumatismes.


  • Les approches corporelles (somatothérapie, sophrologie, EFT, etc.) permettent d'intégrer les émotions et le vécu dans le corps, là où ils s’inscrivent souvent de manière silencieuse.


Ces outils ne rendent pas « heureux » au sens instantané du terme. Mais ils créent un terrain favorable : plus de clarté, moins de souffrance, une meilleure connexion à soi, aux autres, au monde. Le bonheur y devient alors une possibilité réelle, accessible à son propre rythme.


Cultiver le bonheur au quotidien : pistes et pratiques


Travailler sur son bonheur est un chemin personnel, non linéaire, mais profondément transformateur. Il ne s’agit pas de suivre des règles toutes faites, mais d’explorer ce qui, pour soi, nourrit l’âme et apaise l’esprit. Voici quelques pratiques concrètes et ressources pour y parvenir :


1. L’écriture introspective


  • Tenir un journal de gratitude : noter chaque jour 3 choses, même infimes, qui ont apporté un peu de lumière.

  • Écrire sur ses émotions, ses ressentis, ses rêves. L’écriture peut devenir un miroir apaisant.


2. La pleine conscience


  • Pratiquer la méditation, même quelques minutes par jour, pour se recentrer dans l’instant.

  • Être attentif à ses sens : sentir, écouter, goûter, toucher en conscience ce que l’on vit


3. L’activité physique douce


  • La marche, le yoga, le Qi Gong… non pas comme performance, mais comme manière d’habiter son corps avec bienveillance.


4. Le lien à la nature


  • Passer du temps dehors, en forêt, près de l’eau, au soleil.

  • Observer le vivant pour se reconnecter à une beauté simple et accessible.


5. L’ouverture à l’autre


  • Pratiquer l’écoute active, les actes gratuits de gentillesse.

  • Se relier à une communauté, même minuscule : le bonheur a souvent besoin d’un écho.


6. L’art et la créativité


  • Peindre, chanter, danser, bricoler, cuisiner… Créer est une manière de se relier à soi en profondeur.


7. L’auto-compassion


  • Apprendre à se parler avec douceur, comme on parlerait à un enfant qu’on aime.

  • Accueillir ses imperfections avec tendresse : elles ne sont pas des obstacles au bonheur, mais souvent ses racines.



Conclusion


Le bonheur n’est pas une destination à atteindre, ni une perfection à imiter. Il est un frémissement discret, une respiration juste, un regard sincère posé sur ce qui est.


Il n’existe pas de mode d’emploi universel. Chacun porte en soi une manière unique de vibrer, d’aimer, de se relier au monde. Parfois, le bonheur naît dans la simplicité. D’autres fois, il se construit au fil de chemins plus escarpés.


Et peut-être que, dans cette recherche partagée, ce n’est pas tant le bonheur que nous cherchons, mais une forme d’accord avec soi-même, une harmonie douce entre ce que l’on est, ce que l’on ressent, et ce que l’on choisit de devenir.


Mylène Martin

Hypnotherapeute à Quimper

 
 
 

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